Landes d’automne
Chaque année début d’automne, entre les départements de la Gironde et des Landes, un paysage revient en scène.il n’est pas naturel, à la base des plantations.La formule esthétique est précise : sous les pins, les bruyères fleurissent et se mélangent aux fougères déjà brunissantes.
Pins, bruyères et fougères
Ces forêts sont comme de vieux jardins : avec le temps elles prennent du charme.Les pins sont souvent parfaitement espacés, et même si certains se rebellent…il restent droits.Les fougères et les bruyères sont les herbes folles du tableau, personne ne les a plantées.
C’est à l’aube qui faut arriver, jouer du regard entre les troncs pour repérer ou le soleil montrera le bout de son nez.Suivant les années et la pluviométrie estivale, les bruyères se portent plus ou moins bien.Après un mois d’août caniculaire, cette année 2025 est un “millésime” moins réussi que celui de 2024.
TABLEAU VÉGÉTAL
Pour que le tableau soit idéal, il faut 5 personnages.Aux trois du monde végétal se rajoute le soleil et ses lumières présentes et un élément pour refroidir son ardeur : la brume.
Le yin et le yang : pins et soleil disciplinés, au sol rien ne l’est comme la brume qui passe et disparait en quelques minutes.
faute de grives on mange des merles
Je rêve de forêts primaires en vain, ces forêts des Landes ont le mérite d’être proches… sans prendre l’avion.Beaucoup de paysages sont façonnés par l’homme.Et que faire pousser sur du sable ? Après les incendies de 2022 qui en ont ravagés des centaines d’hectares, les questions ont été posées et le pin reste la meilleure solution.Certains pourront reprocher un goût d’artificiel, reste que je prend du plaisir à les côtoyer à cette période.Les images ne peuvent représenter les sensations et les odeurs.Comme une purification : les senteurs résineuses, l’air frais du matin vous ressourcent en moins d’une heure…à condition de se lever tôt.
IMPRESSIONS
Tirages papier possible sur demande et devis.
Photos prises dans le parc régional des Landes de Gascogne (de 2020 à 2025)-Tous droits réservés © Marc Chaillou
 
              
            