Un printemps marocain
5 années d’émissions “Échappées Belles”, 2 années figées par la Covid : autant d’années passées à pratiquer les voyages immobiles.
Enfin la chance sourit et pour ma première fois , un voyage au Maroc.
C’est également un rêve d’enfant : côtoyer de vrais déserts avec une touche d’exotisme et d’aventure.
MARRAKECH
A 2h30 d’avion de Bordeaux, déjà le dépaysement.Pas uniquement pour les 35 °C, davantage par la découverte de l’agitation d’une fourmilière : les ruelles étroites, les commerçants, des scooters qui croisent les ânes.Bref à la fois un capharnaüm et l’impression d’une harmonie.L’important est même de s’y perdre, les ambiances varient d’un quartier à l’autre.Il existe plusieurs manières de vivre Marrakech : cela peut être en soirée sur les restaurants des toits.Je le préfère à l’aurore quand les touristes ne sont pas encore levés : les gens partent au travail, à chacun son affaire.Beaucoup sont des artistes : du tissage à la ferronnerie.Les bleus, oranges et jaunes mêlées aux cactus et plantes grasses du jardin de Majorelle ponctuent ce séjour.
Flèches pour naviguer de gauche à droite pour les galeries , Tous droits réservés ©Marc Chaillou
dES ÂNES et des chats
Durant un voyage, il faut savoir rester discret : que son empreinte soit la plus minime.Aussi en pleine période de ramadan, je me suis tourné davantage vers d’autres habitants de la ville pour respecter la quiétude des hommes.Les ânes sont une aide pour tous les types de transport : ils sont mine de rien assez nombreux et remplacent efficacement les camions en ville.Certains travaillent, d’autres se laissent vivre.Les chats en font partie : même avec l’agitation quotidienne, ils savent profiter et c’est respecté !
près de L’ATLAS
Je n’avais pas conscience de ce maillon fort du Maroc avant ce voyage.C’est une bibliothèque de paysages, d’ambiances et de connaissances.Fossiles et minéraux, bergers nomades, oasis discrets , plaines fertiles.Il faut savoir en profiter à pied aux heures extrêmes.
ENFIN LE désert
Quelques kilomètres sont nécessaires pour arriver au désert de M’Hamid.Pour une première, il faut être accompagné par un 4X4.Ici encore, marcher permet de profiter de cet environnement ou grouille la vie.L’horizon de dunes à perte de vue, le silence presque absolu : aucune photo ne peut retranscrire ces instants contemplatifs.
Le temps est le vrai trésor.10 jours permettent de goûter à ce formidable pays mais il reste tant à faire ! L’autre richesse que je n’ai pas retranscrite en photos, c’est la bonté du coeur des personnes rencontrées.Ibrahim, Ali, Hamed, Ayoub, Catriana, Johanna et Fabrice, Stéphanie et Mickaël et la liste est longue : merci pour ces moments qui m’ont donné envie d’y rester.
